Copilot ralentit votre PC ? Le guide expert pour l’optimiser ou le désactiver (2025)
L’arrivée de Windows Copilot a marqué un tournant, promettant une ère de productivité assistée par l’intelligence artificielle directement sur notre bureau. Cependant, pour un nombre croissant d’utilisateurs, cette promesse s’est transformée en frustration : PC qui rame, applications qui se figent, et un ventilateur qui semble s’emballer sans raison.
Si des recherches comme « pourquoi Copilot utilise tout mon CPU », « ralentissement depuis mise à jour Windows 11 » ou simplement « comment désactiver Copilot » vous sont familières, vous êtes au bon endroit.
Chez Com&Dev, en tant qu’experts des solutions informatiques, nous plongeons au cœur du problème. Ce guide complet et détaillé va non seulement vous expliquer les causes profondes de ces baisses de performance, mais aussi vous fournir des tutoriels pas à pas pour diagnostiquer, maîtriser et, si nécessaire, neutraliser Copilot de manière propre et sécurisée.
Comprendre le coupable : Pourquoi Copilot consomme-t-il autant de ressources ?
Pour résoudre un problème, il faut en comprendre l’origine. Copilot n’est pas une simple application ; c’est un framework complexe, profondément ancré dans le système, dont l’architecture explique sa gourmandise en ressources.
1. Le Moteur sous-jacent : Microsoft Edge WebView2
Contrairement à une application native, l’interface et une partie de la logique de Copilot fonctionnent via WebView2. C’est, pour simplifier, une instance du moteur de rendu de Microsoft Edge qui tourne en permanence au sein de votre système d’exploitation. Faire tourner un navigateur web, même minimaliste, requiert une quantité non négligeable de mémoire vive (RAM). Chaque interaction peut lancer de nouveaux sous-processus (msedgewebview2.exe
), expliquant pourquoi votre consommation de RAM peut grimper en flèche.
2. La Connexion Cloud Permanente et l’IA
Le « cerveau » de Copilot n’est pas sur votre PC. Il se trouve dans le cloud de Microsoft, sur les mêmes serveurs qui alimentent ChatGPT et d’autres grands modèles de langage (LLM). Votre assistant a donc besoin d’une connexion constante pour :
- Envoyer vos requêtes (texte, commandes, images).
- Recevoir les réponses générées par l’IA.
- Maintenir un « état de veille » actif.
Ce flux constant de données sollicite non seulement votre réseau, mais aussi votre processeur (CPU), qui doit gérer le chiffrement, la décompression et le traitement de ces informations en temps réel.
3. L’Analyse Contextuelle et l’Indexation
La magie de Copilot réside dans sa capacité à « comprendre » ce que vous faites. Pour suggérer une action pertinente, il doit analyser le contexte de votre application active (un document Word, un site web, l’Explorateur de fichiers…). Cette surveillance en arrière-plan, couplée à une interaction avec le service d’indexation de Windows Search pour retrouver vos fichiers locaux, peut générer une charge de travail significative sur le CPU et le disque dur/SSD, surtout lors de son initialisation ou lors de tâches intensives.
Le Diagnostic : Comment prouver que Copilot est la cause de vos ralentissements ?
Avant toute intervention, il est crucial de confirmer que Copilot est bien le responsable. Le Gestionnaire des tâches est votre meilleur allié pour mener l’enquête.
- Lancez le Gestionnaire des tâches : Appuyez simultanément sur les touches
Ctrl + Maj + Échap
. Si l’interface est simplifiée, cliquez sur « Plus de détails ». - Mener l’enquête dans l’onglet « Processus » :
- Triez par utilisation du CPU : Cliquez sur l’en-tête de la colonne « UC » pour faire apparaître les processus les plus gourmands en haut de la liste.
- Triez par utilisation de la Mémoire : Faites de même pour la colonne « Mémoire » pour identifier les fuites de RAM potentielles.
- Identifiez les processus suspects :
- Microsoft Copilot : Le processus principal est souvent clairement nommé.
- msedgewebview2.exe : Soyez attentif à ce processus. Il est normal d’en voir plusieurs, mais si l’un d’eux, lié à Copilot, consomme des centaines de Mo de RAM ou un pourcentage élevé de CPU de manière continue, c’est un signal d’alarme.
Que faut-il surveiller ? Une brève pointe d’utilisation du CPU lorsque vous activez Copilot est normale. Le problème survient lorsque ces processus affichent une utilisation élevée et soutenue (plus de 15-20% de CPU ou plus de 500 Mo de RAM) même lorsque Copilot est inactif en arrière-plan.
Le Guide Pas-à-Pas : Reprenez le Contrôle de Copilot
Si le diagnostic confirme vos doutes, voici trois méthodes, de la plus simple à la plus radicale, pour reprendre la main.
Méthode 1 : La Disparition Cosmétique (Simple et réversible)
Cette solution est la plus rapide. Elle ne désactive pas les processus de fond de Copilot, mais elle retire l’icône de la barre des tâches, vous évitant de le lancer par accident.
- Faites un clic droit sur un espace vide de votre barre des tâches et sélectionnez « Paramètres de la barre des tâches ».
- Dans la fenêtre qui s’ouvre (section Personnalisation), repérez la ligne Copilot.
- Désactivez l’interrupteur.
Résultat : L’icône disparaît. Les processus peuvent rester en veille, mais leur impact sera généralement moindre s’ils ne sont pas sollicités.
Méthode 2 : La Désactivation Complète et Propre (Éditions Windows Pro/Entreprise)
Si vous possédez une édition professionnelle de Windows, l’Éditeur de Stratégie de Groupe Locale (gpedit.msc
) est la méthode la plus propre et la plus sûre, car elle est conçue par Microsoft pour les administrateurs système.
- Ouvrez la fenêtre « Exécuter » avec le raccourci
Windows + R
. - Tapez
gpedit.msc
et validez avec Entrée. - Dans l’arborescence de gauche, suivez ce chemin :
Configuration utilisateur > Modèles d'administration > Composants Windows > Windows Copilot
- Dans le panneau de droite, vous verrez une stratégie nommée « Désactiver Windows Copilot ». Double-cliquez dessus.
- Une nouvelle fenêtre s’ouvre. Cochez la case « Activé ».
- Note d’expert : Oui, c’est bien « Activé ». Vous activez en fait la règle qui interdit Copilot.
- Cliquez sur « Appliquer » puis « OK ».
- Pour un effet immédiat, vous pouvez forcer la mise à jour des stratégies en ouvrant une invite de commandes (
cmd
) et en tapantgpupdate /force
. Sinon, un simple redémarrage de votre PC suffira.
Méthode 3 : L’Intervention Chirurgicale via le Registre (Toutes éditions, y compris Home)
⚠️ AVERTISSEMENT CRUCIAL : Le Registre est la base de données centrale de Windows. Une erreur peut rendre votre système instable ou l’empêcher de démarrer. Procédez avec une extrême prudence et créez un point de restauration système avant de continuer.
- Ouvrez la fenêtre « Exécuter » (
Windows + R
), tapezregedit
et validez. - Dans la barre d’adresse en haut de l’Éditeur du Registre, copiez-collez le chemin suivant et appuyez sur Entrée :
HKEY_CURRENT_USER\Software\Policies\Microsoft\Windows
- Créez une nouvelle clé : Dans le volet de gauche, faites un clic droit sur le dossier
Windows
, puis sélectionnez Nouveau > Clé. Nommez cette nouvelle clé (qui apparaît comme un dossier) :WindowsCopilot
. - Créez la valeur de désactivation : Sélectionnez votre nouvelle clé
WindowsCopilot
. Dans le grand panneau de droite, faites un clic droit sur un espace vide, puis sélectionnez Nouveau > Valeur DWORD (32 bits). - Nommez cette valeur :
TurnOffWindowsCopilot
. - Activez la valeur : Double-cliquez sur
TurnOffWindowsCopilot
, changez sa donnée de valeur de0
à1
, puis cliquez sur OK. - Fermez l’Éditeur du Registre et redémarrez votre ordinateur. Cette action applique la même politique que la méthode gpedit, la rendant définitive jusqu’à ce que vous supprimiez la clé ou remettiez la valeur à 0.
L’Optimisation : Cohabiter avec Copilot sans sacrifier la performance
Vous trouvez Copilot utile mais souhaitez simplement qu’il soit moins envahissant ? La désactivation n’est pas une fatalité. Voici des pistes d’optimisation avancées.
- Maintenez votre système à jour : Microsoft déploie régulièrement des correctifs de performance pour Copilot et ses dépendances. Assurez-vous que Windows Update, les pilotes (surtout graphiques) et les mises à jour via le Microsoft Store sont effectués.
- Limitez les applications en arrière-plan : Chaque application qui tourne en fond se bat pour les mêmes ressources que Copilot. Soyez impitoyable : allez dans
Paramètres > Applications > Applications installées
, et pour chaque application, révoquez les autorisations d’exécution en arrière-plan si ce n’est pas indispensable. - Considérations matérielles : Soyons réalistes. Copilot est une technologie de 2025. Elle est conçue pour du matériel moderne. Pour une expérience fluide, un SSD est quasi obligatoire et 16 Go de RAM sont fortement recommandés. Sur une machine vieillissante avec un disque dur mécanique et 8 Go de RAM, l’impact sera toujours notable.
Windows Copilot : Un outil puissant, mais à maîtriser
Windows Copilot est sans aucun doute un aperçu fascinant du futur de l’informatique personnelle. Cependant, sa jeunesse et sa complexité technique signifient qu’il n’est pas encore optimisé pour l’ensemble du parc informatique existant.
Si malgré ces astuces, votre infrastructure professionnelle subit des ralentissements ou si vous avez besoin d’une expertise plus poussée, les équipes de Com&Dev sont à votre disposition. Que vous ayez besoin d’un dépannage informatique à Genève pour une intervention rapide ou d’une assistance spécialisée pour votre entreprise avec notre service de dépannage informatique à Bienne, nos experts sont prêts à analyser, optimiser et sécuriser votre parc informatique. Contactez-nous dès aujourd’hui pour retrouver des performances optimales !

F.A.Q. Sur le programme ESU de Windows 10 : Garder Windows 10
Comment garder Windows 10 après 2025 ?
Après le 14 octobre 2025, Windows 10 ne recevra plus de mises à jour de sécurité classiques. Pour continuer à l’utiliser en toute sécurité, il faut activer le programme Extended Security Updates (ESU). Celui-ci permet de prolonger la prise en charge d’un an supplémentaire, jusqu’au 13 octobre 2026. Vous pouvez y accéder de trois manières : gratuitement via la sauvegarde cloud avec un compte Microsoft, en échangeant des points Rewards, ou en payant un montant d’environ 30 CHF/€. Grâce à l’ESU, vous pouvez conserver Windows 10 plus longtemps tout en restant protégé contre les menaces de sécurité.
Qu’est-ce que le programme ESU pour Windows 10 et pourquoi existe-t-il ?
Le programme Extended Security Updates (ESU) permet aux utilisateurs de Windows 10 (versions Home, Pro, Éducation, etc.) de continuer à recevoir des mises à jour de sécurité critiques et importantes pendant un an, au-delà de la fin du support prévue le 14 octobre 2025.
Quels sont les moyens d’obtenir cette année supplémentaire de mises à jour ?
- Gratuitement, en activant la sauvegarde dans le cloud via un compte Microsoft.
- En échangeant 1 000 points Microsoft Rewards.
- En payant environ 30 CHF/€ pour prolonger le support d’un an.
Comment s’inscrire au programme ?
Un assistant d’inscription apparaît dans Paramètres → Windows Update. Il suffit de cliquer sur « S’inscrire maintenant » et de suivre les étapes avec un compte Microsoft.
Faut-il un compte Microsoft ?
Combien de PC peut-on protéger avec une seule inscription ?
Jusqu’à 10 appareils Windows 10 22H2 peuvent être couverts, à condition d’être reliés au même compte Microsoft en tant qu’administrateur.
Quelle est la durée de l’ESU ?
La couverture commence le 15 octobre 2025 et se termine le 13 octobre 2026. A renouveler chaque année, jusqu'à 2028.
Peut-on combiner plusieurs options (gratuit, Rewards et payant) ?
Quelles sont les limites de l’ESU ?
- Il n’apporte aucune nouvelle fonctionnalité.
- Seuls les correctifs de sécurité sont fournis.
- Le déploiement est progressif : certains utilisateurs verront l’option apparaître plus tard.
Que faire si je ne veux pas passer à Windows 11 ?
ESU constitue une solution temporaire pour continuer à utiliser Windows 10 en toute sécurité. Cependant, il est recommandé d’anticiper une migration vers Windows 11 ou vers un autre système à moyen terme.
ESU est-il gratuit ?
Oui, il existe une option gratuite pour bénéficier de l’ESU. En synchronisant les paramètres de votre PC avec un compte Microsoft via la sauvegarde dans le cloud, vous pouvez obtenir un an de mises à jour de sécurité sans frais. Toutefois, Microsoft propose aussi deux alternatives : échanger des points Rewards ou régler un montant d’environ 30 CHF/€ pour activer l’ESU.
Pourquoi l’option ESU n’apparaît-elle pas sur mon PC ?
L’ESU est déployé de manière progressive. Si vous ne voyez pas le bouton « S’inscrire maintenant » dans Paramètres → Windows Update, cela peut avoir plusieurs causes. Assurez-vous d’abord que vous utilisez bien Windows 10 version 22H2, la seule version compatible. Vérifiez ensuite que vous êtes connecté avec un compte Microsoft ayant les droits administrateur. Dans certains cas, l’option peut apparaître avec quelques jours ou semaines de décalage. Pensez aussi à redémarrer votre ordinateur et à lancer une recherche manuelle de mises à jour afin de forcer l’actualisation.